Beaucoup de gens disent qu’avant, c’était mieux.
Moi pas.
J’ai d’ailleurs eu une révélation : avant, c’était avant !

Beaucoup de gens disent qu’avant, c’était mieux.
Moi pas.
J’ai d’ailleurs eu une révélation : avant, c’était avant !
L’un des billets le plus consulté de ce blog est celui sur l’installation de CyanogenMod 13 (CM 13 pour les intimes), sauf qu’il n’évoque pas assez complètement les détails de l’installation et du coup, je récolte des demandes d’aides en commentaires ou par e-mail directement, via la page de contact.
J’ai donc décidé de remettre au propre toute les étapes, en espérant que ça aide du monde 😉 !
Tout d’abord, il faut bien comprendre que la mémoire interne du Samsung Galaxy SII est de 16 GB mais seulement 512 MB sont dédiés au système Android (plus les Google Apps ou Gapps).
Hors, CM 13 et suivants nécessitent plus, environ 600 à 700 MB.
Que faire alors ?
Il suffit de repartitionner, c’est-à-dire redécouper, la mémoire interne.
En anglais, c’est opération est appelée “re-pit”.
Avant de commencer, vérifiez la taille de votre mémoire système, avec par exemple l’application [mdc_adfly url=”https://play.google.com/store/apps/details?id=me.kuder.diskinfo” target=”_blank” label_type=”text” label=”DiskInfo” domain=”adf.ly” ad_type=”int”] et regardez la taille de la partition “System”.
Si elle ne fait pas 1 GB, il faut re-partitionner.
Pour re-partitionner, il y a deux méthodes, décrites dans ces sujets :
Vous aurez besoin du logiciel Odin, éventuellement des pilotes Samsung USB et surtout des fichiers de re-pit.
Ces fichiers se trouvent à la fin du 1er message sur XDA.
Pour le fichier .pit, je vous suggère celui intitulé I9100_1GB-System_4GB-Data_512MB-Preload.pit ou celui I9100_1GB-System_6GB-Data_512MB-Preload.pit histoire d’avoir de la place.
Vous aurez également besoin d’un noyau (kernel) au format .tar, je vous suggère celui-ci : [mdc_adfly url=”https://drive.google.com/drive/folders/0B3ApZsjOd2bzUjhPTWpUZGpVOXM” target=”_blank” label_type=”text” label=”Isorec CM12.1 and CM13 Kernel” domain=”adf.ly” ad_type=”int”]
Il suffit ensuite, une fois les pilotes installés si besoin, de lancer Odin et de choisir les options (cases à cocher + fichiers à sélectionner) suivant l’image du message sur XDA, que je vous remets ici :
Une fois terminé, enlevez la batterie, remettez-là et allumez le téléphone avec les boutons [HOME]+[VOL. HAUT]+[POWER] pendant 5 à 10 secondes, pour redémarrer dans le recovery.
Formatez ensuite (wipe ou flash) la mémoire interne (si vous avez le choix du système de fichiers, choisissez ext4).
Si vous ne pouvez ou voulez pas utiliser cette méthode (pas de Windows sous la main par exemple), il est possible d’utiliser la seconde méthode.
Dans les 2 cas, une fois le re-partionnement effectué, et que vous êtes dans le recovery, il ne reste plus qu’à flasher CyanogenMod 13.
Pour installer CyanogenMod 13 (et ultérieur) ainsi que les Google Apps (éventuellement), il va falloir flasher 3 fichiers à la suite (cest-à-dire sans redémarrer entre chaque flash).
Procurez-vous d’abord le recovery ISOREC-TWRP, qui permet d’avoir un recovery qui ne peut pas être remplacé par celui se trouvant par défaut avec chaque compilation de CM (qui a tendance à bugguer).
Le fichier ZIP se trouve ici : [mdc_adfly url=”https://www.androidfilehost.com/?fid=24369303960684130″ target=”_blank” label_type=”long” label=”” domain=”adf.ly” ad_type=”int”]
Téléchargez ensuite la dernière version nightly (qui est stable malgré le nom) sous forme de fichier ZIP qui a été sauvegardé après la fin de CM : CM 13 20161218
Téléchargez enfin, si vous le souhaitez, les Google Apps en sélectionnant ARM/Android 6.0/Mini (ou Nano/Pico au choix).
Flashez les 3 fichiers (ou 2) fichiers ZIP à la suite et redémarrez.
Le téléphone va prendre un peu de temps au premier démarrage (jusqu’à 20 minutes) et vous voilà ensuite sous Android 6/CyanogenMod 13 !
Quelques remarques :
A vous de jouer 😀 et n’oubliez pas :
Au cas où ça intéresserait du monde, j’ai passé l’ensemble de mes noms de domaine en SSL/TLS grâce à Let’s Encrypt et surtout grâce à mon hébergeur AlwaysData.
Qu’est-ce que ça va apporter pour les visiteurs de mes différents sites ?
Pas grand chose 🙂 à part le chiffrement de vos commentaires ou coordonnées lors de l’écriture de ces derniers.
Il y a aussi maintenant le cadenas vert quand vous naviguez sur le site, mais pas le nom de l’entreprise.
Pour connaître la différence entre les différents niveaux de sécurité, je vous recommande la description des certificats sur ce billet de WP Channel (oubliez juste le discours marketing et publicitaire).
Dans mon cas, sur tous les sites demandant une identification (blog ou autre), les identifiants seront chiffrés avant de transiter par le réseau.
Tout cela participe à une meilleure sécurisation, sachant que :
Les intégristes inutiles argueront que les certificats Let’s Encrypt ne sont pas 100 % sécurisés. Tant pis pour eux 😀 !