Docteur Frankenstein ou comment le petit Daniel est devenu beau et grand

J’ai regardĂ© le film Docteur Frankenstein (Victor Frankenstein chez les quĂ©bĂ©cois, qui n’ont pas changĂ© le titre comme chez nous, on applaudit les stupiditĂ©s de ce genre, il y a un gars payĂ© pour traduire les titres de films mĂŞme quand c’est inutile ? o.O) et je l’ai bien aimĂ©, surtout pour ces dĂ©cors et son univers, moins pour l’histoire franchement minimaliste.

Daniel Radcliffe (mais si, le boutonneux des films Harry Potter) est bossu, boiteux et laid, grimĂ© en bĂŞte et clown de cirque, maltraitĂ©. Heureusement, il est douĂ© pour la mĂ©decine (10 ans d’Ă©tudes de nos jours, très surfait), grâce aux livres.

Daniel Radcliffe
A gauche dans Harry Potter, au milieu dans l’excellent Horns et Ă  droite dans Docteur Frankenstein.

DĂ©barque alors Victor Frankenstein qui le libère et le transforme en bogosse de l’ère victorienne, lui donne un nom (Igor) et le prend comme aide mĂ©dical pour l’aider Ă  son grand projet : redonner la vie Ă  un cadavre grâce Ă  l’Ă©lectricitĂ© (un peu comme les Ă©lections chez nous).
On rajoute une amourette, des mĂ©chants, un poil de religion et de philosophie et on s’interroge sur ce qui m’a plu dans le film.

Vous vous doutez, chers lecteurs-rices (parait qu’il faut Ă©crire comme ça, je vous souhaite bon courage pour le lire, je trouve ça discriminant de mettre le fĂ©minin en second, oui je trolle et j’aime ça), que ce n’est pas le scĂ©nario qui est Ă  mes yeux le point fort du film.

Petit apartĂ© : je dĂ©teste les sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es anglaises (Ă  part celles traitant de mon hĂ©ros littĂ©raire prĂ©fĂ©rĂ© : Sherlock Holmes, et aussi Black Mirror, parce que j’aime l’humour grinçant, bref), molles Ă  souhait.
Par contre, j’aime beaucoup les films anglais, rĂ©cents de prĂ©fĂ©rence, comprendre que j’ai adorĂ© les deux films sur Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr, de Guy Ritchie (je vous laisse consulter sa très bonne filmographie sur WikipĂ©dia) par exemple.
C’est frais, plein d’action et surtout plein de petits effets spĂ©ciaux en surimpression pour apporter des prĂ©cisions, comme des notes de bas de page dans un roman.
C’est un effet de style que j’ai vu sur certaines productions et je trouve que ça apporte un cachet.

Du coup, voir ça dans cette adaptation très libre du roman de Mary Shelley est assez intĂ©ressant (on voit en fait des effets sur l’intĂ©rieur des corps humains).
Les dĂ©cors victoriens sont aussi très sympathiques, c’est une Ă©poque que j’aime bien et du coup l’esthĂ©tisme du film m’a beaucoup plus.

L’humour est au rendez-vous (Igor n’est plus bossu, grâce Ă  l’intervention de Victor, assez peu orthodoxe), la romance aussi, point trop n’en faut.

Les acrobaties d’Igor et de son “maĂ®tre” (dans ce film c’est plutĂ´t son “ami”) sont assez Ă©tranges (influence Matrix et films d’action ?) mais cela ne gâche rien et mĂŞme si le film tire en longueur (la scène du bal est Ă  mourir d’ennui), vous pouvez vous laisser tenter et Daniel Radcliffe montre qu’il n’est plus un simple sorcier hollywoodien.

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